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Lyon | Bachtrack ★ ★ ★ ★

Krylov, Szeps-Znaider, Orchestre national de Lyon, l’Auditorium de Lyon

Beate Langenbruch, October 2, 2022

” (Sergej Krylov’s) passage to the Auditorium is a march of triumph.”

Pour le deuxième concert symphonique de sa saison, l’Auditorium de Lyon a convié le violoniste virtuose Sergueï Krylov. Le choix du programme ne pouvait manquer de laisser une impression saisissante sur le public, eu égard aux résonances qu’il devait fatalement provoquer dans les esprits avec l’actualité de la guerre en Ukraine : le Concerto pour violon n° 2 de Sergueï Prokofiev était en effet entouré de la Lamentation on the Disasters of War de Karim Al-Zand et de la Symphonie « Eroica », dont le titre prévu par Ludwig van Beethoven avait été « Bonaparte », jusqu’à ce que le couronnement impérial de 1804 anéantisse toute l’estime que le compositeur avait à l’origine pour le Premier Consul.

La composition du Canado-Américain, qui a vu le jour en 2006 dans le contexte de l’intervention américaine en Irak, se fonde elle-même sur les 82 gravures que Francisco de Goya avait réalisées sous le titre Désastres de la guerre à la suite de l’invasion napoléonienne en Espagne en 1806. Dans cette version pour orchestre à cordes, les glissandi des violons s’opposant aux pizzicati des contrebasses esquissent un tableau très contrasté, dans lequel une ligne mélodique grave se détache de gémissements, suivis de la chevauchée sauvage d’une accélération générale. Les cris stridents des violons laissent enfin la place à un apaisement dans lequel retentit le silence des morts.

À côté de la carrure imposante du maestro Nikolaj Szeps-Znaider, tout le monde peut paraître petit, mais la silhouette de Sergueï Krylov se voûte encore plus lorsque son archet attaque dans une belle sonorité le thème populaire du Deuxième Concerto de Prokofiev. Courbé, le soliste se trouve soudainement au centre d’une place de village, entouré de part et d’autre des musiciens et du public. C’est que son jeu extrêmement expressif nous convie à une fête, celle des orchestres ruraux d’antan. Dansant lui-même de droite à gauche, Krylov marque la rythmique vive de Prokofiev subtilement de son pied, alors que l’orchestre lui donne la réplique des contretemps. Le violon quitte ensuite son caractère espiègle pour nous amener la danse plus lyrique des amoureux dans l’Andante assai, magnifique. Le suivent, pareillement inspirés, les solistes d’orchestre, successivement violon et flûte, basson, puis clarinette, valsant les yeux dans les yeux. L’Allegro, ben marcato finit par laisser des marques dans les planches de ces tréteaux rustiques imaginaires : la danse se fait plus délurée, aiguillonnée par les castagnettes, plus surréaliste, plus échauffée par la boisson, jusqu’à l’emportement final.

Si Sergueï Krylov s’est déjà montré brillant dans le concerto, le Russe enfonce le clou dans l’un de ses bis privilégiés, qui exhibe tout son art : le 24e Capriccio de Paganini enflamme la salle à force doses de doubles ou triples cordes, sautillements d’archets, non sans oublier les variations pianissimo, animées d’une douceur qui font d’autant plus ressortir la virtuosité de l’artiste dans les articulations plus vives : son passage à l’Auditorium est une marche de triomphe.

Le brio extraordinaire de ce soliste a de quoi faire pâlir l’Eroica, à l’esthétique si différente. Pourtant, le son de l’Orchestre national de Lyon paraît posséder plus de profondeur encore dans cet Allegro dont les accents sont bien marqués. Le deuxième thème est passé en tendresse de pupitre en pupitre. Émouvants sont l’attaque et le finale de la marche funèbre, tout en sotto voce des cordes, et entre eux, la lamentation des violoncelles, si homogène, paraît faire écho à celle d’Al-Zand. Les solistes des bois produisent d’autres beaux moments, comme la flûte dans la partie en mode majeur, ou le hautbois. La direction de cette symphonie héroïque paraît sans effort : une petite inclinaison de la tête suffit parfois à Nikolaj Szeps-Znaider pour signifier à l’ONL la juste vélocité que le Scherzo demande au corps collectif des musiciens, et qu’ils accomplissent eux aussi en toute légèreté. L’orchestre déploie encore des nuances dynamiques chatoyantes dans le dernier mouvement, où le trio des cors rivalise dans sa magnificence avec la flûte virevoltante. Décidément, les mélomanes en viennent à constater que les vrais héros, ce ne sont pas les dédicataires historiques pressentis qu’ont cherché à célébrer les œuvres, mais les interprètes capables de si bien servir cette musique aussi raffinée qu’exigeante.

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Monaco – Jukka-Pekka Saraste | CLASSIQUENEWS

The interpretation of the Russian violinist is a shock for us, it makes us rediscover the score as if it was our first day. With guts and panache, the soloist demonstrates a refreshing creativeness, especially in the adagio, singing like never was done before, bringing out a brilliant musicality. Impeccable technique, sensibility on the verge, sumptuous sound (ah… the low and medium registers!!), incandescent lyricism and Slavic sensuality, everything was there!

Trieste

Trieste – Teatro Verdi | OperaClick

Trieste - Teatro Verdi: Secondo concerto della stagione autunnale

Direttore e violino solista - Sergej Krylov Orchestra del Teatro Verdi di Trieste

OperaClick, Paolo Bullo, September 2020

“…Krylov truly bewitched the whole theater with his technical background as an excellent violinist, which maintains elegance even in the excited and almost licentious dialogues with the bell.
 
…Sergej Krylov is one of those all-round artists who always guarantee excellent technical performance but, above all, he has personality and charisma that ignite the spark of empathy with the spectators.
 
Krylov the conductor maintains the same characteristics as the soloist. He throws himself headlong into the music without hesitation, he clings to the notes making them his own, creating his own interpretation and at the same time maintaining respect for the author.
 
…A well-deserved personal triumph for Sergej Krylov, repeatedly called back on stage and receiving the ovation when leaving the theatre.
 
…After the sold out  first concert, the second performance of the Verdi autumn season in Trieste was sold out too.”

 

Dopo il sold out del primo concerto , anche il secondo appuntamento della stagione autunnale del Verdi di Trieste è andato esaurito: è un ottimo risultato che, almeno dal mio punto di vista, va al di là di ogni previsione più rosea. La cultura sconfigge la paura del Covid-19? Forse è ancora presto per dirlo, ma il pubblico triestino sta rispondendo come meglio non potrebbe.
Sergej Krylov è uno di quegli artisti a tutto tondo che garantiscono sempre un rendimento tecnico di eccellente livello ma, soprattutto, ha personalità e carisma che fanno scoccare la scintilla dell’empatia con gli spettatori. Oggi c’è bisogno anche di questa caratteristica, oltre che delle doti tecniche, e perciò l’idea di affidargli in toto la responsabilità della serata è risultata vincente.

Il Krylov direttore d’orchestra mantiene le stesse caratteristiche del solista. Si lancia a corpo morto sulla musica senza remore, si avvinghia alle note facendole sue, creando una propria interpretazione e al contempo mantenendo rispetto per l’autore.
In questo modo la musica esce bella grassa, palpitante e carica di tensione emotiva ma sempre entro i binari di una scansione ritmica controllata e di agogiche e dinamiche disciplinate. Con queste premesse l’iniziale pagina di Čajkovskij (Romeo e Giulietta, Ouverture-Fantasia in si minore) ha subito coinvolto il pubblico grazie ai vividissimi colori contrastanti che percorrono la tragica storia degli innamorati shakespeariani.

A seguire il notissimo (e meraviglioso) Concerto in mi minore per violino e orchestra op.64 di Mendelssohn, che è sembrato quasi un proseguimento ideale, una seconda tappa nel viaggio della musica romantica dell’Ottocento. Scritto quasi “in collaborazione” con il violinista Ferdinand David, il brano ha caratteristiche ideali per esaltare le migliori doti di Krylov: passionalità e virtuosismo.
La Sinfonia da La gazza ladra di Rossini, il cui andamento tumultuoso e al contempo umoristico servì a Stanley Kubrick per fare da contraltare alla folle violenza di Alex e i suoi drughi nel memorabile film Arancia meccanica, ha poi introdotto il Rondò La campanella dal Terzo concerto in si minore di Niccolò Paganini.

E qui, come era lecito aspettarsi, Krylov ha davvero stregato tutto il teatro con il suo bagaglio tecnico di violinista eccelso, che mantiene eleganza anche nei concitati e quasi licenziosi dialoghi con il campanello.
Resta da dire dell’Orchestra del Verdi, che ha manifestato evidente gradimento a Sergej Krylov ma, soprattutto, ha suonato mirabilmente bene in tutte le sezioni. Senza far torto a nessuno vorrei però segnalare il brillante rendimento dei legni e delle percussioni.

Trionfo personale, meritatissimo, per Sergej Krylov, più volte chiamato al proscenio e acclamato anche all’uscita del teatro. Quasi indispensabili due bis, in veste di direttore d’orchestra, dedicati a Mozart e Mendelssohn.

 

La recensione si riferisce alla recita del 27 settembre 2020.

Piotr Ilyitch Tchaikovsky Romeo e Giulietta, Ouverture-Fantasia in si minore

Felix Mendelssohn- Bartoldy Concerto in mi minore per violino e orchestra op.64

Gioachino Rossini Sinfonia da La gazza ladra

Niccolò Paganini “La campanella”, terzo tempo dal concerto n.2 in si minore per violino e orchestra op.7

 

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Bari – Krylov, Orchestra della Fondazione Petruzzelli | La Gazzetta del Mezzogiorno

La Gazzetta del Mezzogiorno Review : Krylov, Petruzzelli

UGO SBISÀ, July 12, 2020

L’incanto di Krylov maestro dell’archetto dal lirismo profondo

Il violinista moscovita applaudito al Petruzzelli.

Bari – Se ascoltare un grande violinista è già di per sé un’esperienza esaltante, l’occasione di vederlo confrontarsi con un programma che ne metta in risalto la musicalità più che la sola padronanza tecnica è a maggior ragione imperdibile. Inevitabile questa riflessione dopo il concerto tenuto al Petruzzelli da Sergej Krylov e proposto ancora in replica domani e martedì alle 19.30.

Per il suo ritorno barese con l’orchestra dell’ente lirico – con la quale si è esibito nella doppia veste di solista e direttore – il virtuoso moscovita ha scelto un programma «ragionato» che è partito dal celeberrimo Concerto in la maggiore n. 5 Kv 219 di Mozart, opera forse tra le più note di quelle dedicate al violino dal Salisburghese e appunto permeata da un afflato quasi operistico che mette decisamente in secondo piano – pur richiedendola – la grande tecnica. L’interpretazione di Krylov è apparsa decisamente in linea con le intenzioni dell’autore, tutta protesa a esaltare il melos dell’arioso Allegro aperto e del toccante Adagio, prima di illuminare i toni vivaci del Rondò conclusivo, la cui celebre sezione centrale dal sapore orientale ha fatto sì che l’intero Concerto fosse definito «alla turca».

Nelle mani di Krylov, tuttavia, proprio il movimento conclusivo ha assunto un sapore più zigano che non propriamente turchesco, ma in ogni modo sempre ricco di fascino. Ed è stato, quello dei sapori zigani, un «assaggio» prima delle conclusive Danze popolari rumene di Bela Bartok. Nelle mani di Krylov, questa breve suite si è illuminata di un trasporto e di una passionalità che hanno saputo fondere mirabilmente l’animo slavo con le melodie tradizionali del Paese dei Carpazi, proponendo un finale di programma dai toni scintillanti.

Tra le due opere violinistiche, il compito di rappresentare la parentesi orchestrale – peraltro ottimamente affrontata, come tutto il programma, dall’orchestra del teatro – toccava al Concerto per orchestra d’archi di Nino Rota, una pagina breve, benché in quattro movimenti, scritta nel 1964 per l’ensemble dei Musici. In questa composizione Rota volle dare prova del suo intelligente eclettismo, applicando ad esempio nel Preludio dei passaggi contrappuntistici dal sapore bachiano a un linguaggio figlio del Novecento.

E tuttavia è difficile non cogliervi, ad esempio nello Scherzo, alcune atmosfere espressive dal taglio squisitamente felliniano, sensazione quest’ultima che appare ancor più evidente nel Finale – Allegrissimo, che sembra quasi anticipare le frenetiche atmosfere di Prova d’orchestra. Krylov ne ha offerto un’interpretazione sensibile, intelligente, ma soprattutto equilibrata: si tratta infatti di una composizione che, al pari di molte pagine mozartiane, cela dietro l’apparente semplicità non poche insidie interpretative.

Applausi per solista e orchestra, ma anche emozioni inattese e profonde nei due bis per violino solo offerti da Krylov e congegnati con grande maestria. Ha aperto le «danze» il Preludio dalla Partita n. 3 in mi maggiore di Bach, che Krylov ha riletto esaltandone le architetture polifoniche con piglio romantico e facendo ampio impiego di accelerandi e diminuendi che sembravano voler condurre la platea negli abissi dell’anima. E sempre di abissi, ma questa volta dai colori quasi danteschi, si deve parlare per la Sonata n. 2 del belga Eugene Ysaye, che prende le mosse proprio dalla citazione del Preludio bachiano – e infatti, sulle prime, c’è stato chi ha pensato che lo stesse rieseguendo – prima di inabissarsi nelle cupe e deliranti variazioni sul tema del Dies Irae. Una scelta rara, quella di Krylov, impreziosita da una interpretazione degna della migliore scuola violinistica. Un’occasione da non perdere in vista delle ulteriori due repliche ancora in programma.

Sergej Krylov (violin and conductor)

Orchestra della Fondazione Petruzzelli

W.A. Mozart

Concerto per violino n. 5 in la maggiore K219 

N. Rota

Concerto per archi

B. Bartok

Danze Popolari Rumene

Fondazione Petruzzelli, Bari, July 10, 11, 13 & 14 2020

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London | The Guardian ★ ★ ★ ★

Krylov, Vänskä, LPO, Royal Festival Hall

Tim Ashley, February 26, 2020

LPO/Vänskä review – understated dexterity meets energy and fire

Royal Festival Hall, London

“Krylov sounded superb, playing with attractive sweetness of tone and easy, if understated dexterity”

Violinist Sergej Krylov was superb in Spohr’s Second Violin Concerto, with conductor Vänskä bringing precision and attack to works by Elgar, Webern and Rautavaara.

The centrepiece of Osmo Vänskä’s first concert in the London Philharmonic’s 2020 Vision series was Louis Spohr’s rarely heard Second Violin Concerto, with Sergej Krylov as soloist. Spohr (1784-1859), a virtuoso violinist as well as a composer, was as famous as Beethoven in his lifetime and professed an at times guarded admiration for the latter’s work. His own music, however, is uneven, and the concerto is no masterpiece.

There are dips throughout in melodic and thematic inspiration and little sense of dramatic interaction between soloist and orchestra. The novelty lies in the difficulty of the violin writing, most notably in the adagio, double-stopped throughout and creating the illusion of two violins playing a duet in counterpoint. Krylov sounded superb, playing with attractive sweetness of tone and easy, if understated dexterity. Neither he nor Vänskä, however, could disguise the fact that the polonaise finale overstays its welcome.

Spohr’s concerto was placed alongside Elgar’s In the South and Webern’s Im Sommerwind, both from 1904, and Rautavaara’s Book of Visions, written a century later. Elgar’s concert overture, reflecting on the beauty of Italy and the violence of its history, can turn grandiloquent, though Vänskä’s interpretation had marvellous energy and dramatic fire. Rautavaara’s spiritual meditations run the risk of seeming nebulous, but here their blocks of sound and shifting dissonances hit home with considerable force. Im Sommerwind was the evening’s high point. Conducted with scrupulous attention to detail and played with breathtaking precision, it reminded us that despite its flaws in shape, its thematic compression and fragmentation contain in embryo so much that was to follow in 20th-century music.

 

Belgrade

Belgrade: Krylov, Griffiths, Belgrade Philharmonic | Bachtrack

Bachtrack Review: Krylov, Griffiths, Belgrade Philharmonic, Kolarac Concert Hall

Peter Connors, November 22, 2019

Sergej Krylov and the Belgrade Philharmonic: a fine partnership in Beethoven.

The Belgrade Philharmonic’s exploration of Beethoven continued last night with a magisterial performance of his Violin Concerto in D major by Russian violinist Sergey Krylov. Without an overture to warm the audience up, those opening bars with their gentle timpani beats evoked a magical atmosphere. British conductor Howard Griffiths established the scene in the orchestral exposition with its varied moods but the real excitement began when the soloist joined them.

Krylov established his presence in an unfussy, leisurely manner. This was bound to be a fine partnership between soloist and orchestra, and so it proved. The gloriously rich sound of his instrument was one which he could adapt to be forceful, cajoling, calm or jovial as the moment required. And how he made his violin sing! Krylov wore his virtuosity lightly. He never took the limelight at the expense of the orchestra. Beethoven’s is not a “soloist versus orchestra” concerto, and the orchestra is never relegated to the role of mere accompanist. Krylov seemed to relish stepping back from his sections prominence to let the orchestra shine. Surely it is significant that he spent much of the performance side-on to the audience, looking at the conductor. The cadenza towards the end of the first movement gave him the opportunity to display his virtuosity (as did the two encores he gave after the concerto). The second movement was more dreamy and Krylov showed the expressive side of his playing, revelling in the flowing melodies, often contrasting with the orchestral timbre. Again he was happy to exchange roles with the orchestral players. It all came together in the spirited Rondo finale with lyrical, reflective and energetic playing from soloist and orchestra alike.

It is remarkable that Beethoven’s concerto was not successful at first and had to wait until a young Joseph Joachim took it up in 1844 to become a part of every solo violinist’s repertoire and an audience favourite – the same Joachim to whom Schumann dedicated his Symphony no. 4 in D minor which formed the second half of this concert.

Schumann thoroughly revised his symphony some ten years after it first performance, adding many details and amending the orchestration. Many have preferred the earlier, lighter version,

but tonight we had the revised 1851 version and Griffiths made the most of the warm, rich textures of the piece. He allowed the details to come through; here the horns became prominent, there the woodwind emerged from the wash of sound and a light touch was applied where necessary, as in parts of the finale. He also kept the rhythmic drive of the symphony going and created atmospheric moods such as the slow, mysterious

and moments of grandeur later in the first movement. The lovely melody of the Romance second movement was beautifully done. The insistent Scherzo brought energy to the piece with a more lilting central section. The slow beginning of the fourth movement suggested that something momentous was going to take place and it did, but in a lively, positive manner, leading to a glowing conclusion.

The two works in the programme felt as if they belonged together: both serious but not solemn, warm, positive pieces that left the audience feeling uplifted, and both given fine performances.

opening of the symphony 

 

Dresden – Krylov, Kitajenko, Dresden Philharmonic | Dresdener Neueste Nachrichten

Dresdener Neueste Nachrichten Review: Krylov, Kitajenko, Dresden Philharmonic, Kulturpalast

Wolfram Quellmalz, November 29, 2019

“The Appearance of the Devil’s Violinist Dmitri Kitajenko and Sergej Krylov increased the fervour.

With a marked charm, almost edgy!

Kitajenko awoke the passion with Sergei Prokofiev’s II Violin concerto. Soloist Sergej Krylov gave his contribution, a huge one! With a marked charm, almost edgy he fenced through the score, exposed its fragile character, particularly favourable in the cantabile of the II movement, and he boosted till the insane virtuoso course of the finale.

Krylov’s willingness to take risks was particularly expressed in the slightly scratchy and impulsive style of his interpretation. There was no room for antics and show-off – and even more effective was his ingenious encore, Paganini’s Caprice Quasi presto (a minor) with violin (right hand) and guitar voice (left)”

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Florence – Fabio Luisi | OperaClick

OperaClick Review: Sergej Krylov, Fabio Luisi, Teatro del Maggio Musicale Fiorentino

Fabio Bardelli, September 6, 2019

“… Sergej Krylov … is a splendid instrumentalist capable of taming the diabolical difficulties of Paganini’s writing with ease. An excellent intonation, a beautiful sound always closely guarded and a deadly precision of the bow technique…”

Dopo le recenti note vicende ai vertici del Teatro del MMF culminate nella prematura uscita di scena di Cristiano Chiarot e nell’annullamento di alcuni impegni artistici da parte di Fabio Luisi (che appare sul podio oggi per l’ultima volta come Direttore Musicale), la programmazione riprende con questo concerto, una “anteprima” di quello che sarà portato a Bucarest dallo stesso Luisi per il Festival Enescu il 17 settembre prossimo (ove verrà eseguita, oltre alle pagine che stiamo recensendo, anche la Messa di Requiem di Giuseppe Verdi).

A proposito di questa serata fiorentina del 6 settembre e pensando ai pochissimi biglietti venduti fino al giorno prima (quando cioè sono stati regalati per non far trovare la sala vuota) mi pare un po’ improbabile che la scarsa vendita si possa giustificare con le consuete scuse che settembre è ancora periodo di vacanza dalla scuola e quindi i genitori dei ragazzi sono in ferie, o cose del genere.

Ho avuto invece quasi l’impressione (ma spero di sbagliarmi) di una certa disaffezione, dopo le recenti vicende, fra il pubblico ed il MMF, due “entità” che in questi ultimi anni con la gestione Chiarot avevano ricominciato a parlarsi.

A conti fatti comunque è stato un vero peccato per gli assenti: si è trattato di una serata che avrebbe meritato il Tutto esaurito, se non altro per la maiuscola prestazione di Sergej Krylov; invece era stata aperta solo la platea del Teatro, e non era neppure pienissima.

Da notare anche che la presenza in locandina di una sinfonia quasi sconosciuta (addirittura in Prima esecuzione italiana!) di un compositore pochissimo noto al grande pubblico come George Enescu, evidentemente legata alla partecipazione dei complessi fiorentini al Festival omonimo di Bucarest, non è sembrata proprio il massimo (non parliamo ovviamente del celebre Concerto n. 1 di Niccolò Paganini) per radunare a teatro folle di ascoltatori che si accapigliano per conquistare un biglietto.

Una sinfonia piuttosto lunga ed assai impegnativa peraltro, vista la presenza di una nutrita orchestra (comprendente anche pianoforte ed organo) e del coro, che nel terzo movimento Lento ma non troppo ha una non trascurabile parte, curiosamente senza parole. La composizione sembra dipanarsi un po’ a fatica ma con una notevole gradevolezza anche ad un primo ascolto, anche se il linguaggio appare eclettico e davvero poco personale.

Possiamo dire che il brano (composto negli anni 1916-18 e sottoposto dall’autore a successive revisioni) non si innalza quasi mai da un generico post-romanticismo, con un’aura di rarefazione e a tratti di chiesastica solennità, un pizzico di Debussy di qua ed un pizzico di Berlioz di là, brano che Luisi “spreme” al massimo traendone con perizia tutto il possibile e cercando di evitare cadute di interesse da parte degli ascoltatori. Ottima la prestazione dell’Orchestra (con primo violino Mihaela Costea), dal suono sempre bello, preciso e levigato, e Coro del MMF, istruito e diretto come sempre in maniera impeccabile da Lorenzo Fratini.

Venendo a quello che si può definire il “piatto forte” della serata e cioè il Concerto n. 1 op. 6 per violino di Niccolò Paganini, dobbiamo anzitutto dire che la pagina è sempre stata nel repertorio di tutti i solisti di violino per la grande “presa” sugli ascoltatori derivante delle enormi e diaboliche difficoltà tecniche, e forse anche (al pari di tutte le altre composizioni del Genovese) per quel certo sentore di zolfo, legato al virtuosismo trascendentale non meno che alla personalità artistica dell’autore, con tutta la copiosa aneddotica che la sua figura si porta dietro.

Fu pubblicato postumo nel 1851, ed è il primo dei sei concerti composti da Paganini (ma non tutti sono giunti fino a noi); appartiene al periodo della maturità del musicista ed in particolare agli anni 1817-1818 quando il compositore aveva poco più di trenta anni.

Sergej Krylov (fino a una settimana fa sul sito ufficiale del MMF ribattezzato Kylov, tanto da far pensare ad un nuovo e a me sconosciuto violinista quasi omonimo), da noi ascoltato e recensito per Operaclick pochi giorni fa in un programma cameristico a Pieve a Elici, si conferma splendido strumentista capace di venire a capo con disinvoltura delle diaboliche difficoltà della scrittura paganiniana. Intonazione ottima, bel suono sempre molto sorvegliato, tecnica dell’arco di micidiale precisione: volendo spaccare il capello in quattro, l’unica cosa che mi sento di rimproverargli (e un po’ me ne vergogno, davanti ad una prestazione del genere) è una certa carenza di abbandono, un po’ di reticenza a “lasciarsi andare” in certe frasi cantabili del secondotempo Adagio espressivo del Concerto n. 1, con le quali Paganini sembra voler fare il verso con ironia ad una vocalità di stampo prettamente lirico, tenorile o sopranile che sia.

Fabio Luisi (molto ben seguito dall’Orchestra del MMF) l’accompagna con proprietà e finezze dall’alto della sua grande esperienza direttoriale, evitando sonorità eccessive e immedesimandosi con evidente piacere nella lettura di Krylov.

Il successo della serata è stato molto caloroso, addirittura trionfale per il violinista russo che ha anche concesso due splendidi bis.